Pierre Dac ~ L’humour au temps de la résistance

Je connaissais Pierre Dac comme humoriste à travers les petites annonces de l’Os à Moelle et quelques sketchs avec Francis Blanche mais à la faveur de la lecture de Drôle de guerre, de Radio Londres à l’Os Libre, j’ai découvert sa vie sous l’occupation et comment il utilisa son humour, comme une arme de la résistance.

Né en 1893, de son vrai patronyme André Isaac, Pierre Dac a été marqué par la première guerre, d’où il revenu blessé et sans son frère ainé, Marcel.

Juin 1940… L’avancée des troupes allemandes vers la capitale est rapide et la défaite semble se dessiner. Pierre Dac veut rester à Paris, mais sa femme Dinah, et un ami Henri Jeanson (plume du canard enchainé) l’incitent à fuir; il figure en tête de liste de « juifs influents » que la Gestapo doit arrêter dans les 48 heures.

Dans les jours suivant sa fuite, il se forge vite la conviction que sa place est à Londres sur les ondes de la BBC d’où a été émis l’appel d’un certain Général. Pierre Dac veut mettre à profit sa popularité (il est une voix célèbre de la radio d’avant-guerre) pour défendre son pays avec d’autres armes et contrer la propagande allemande et collaborationniste. En attendant d’être accepté par Radio Londres (qui s’interroge sur la pertinence d’utiliser l’humour sur son antenne) et pour gagner sa vie, il donne des représentations humoristiques en zone libre.  Les textes doivent être soumis au comité de censure, obligation à laquelle se plie Pierre Dac, mais en se montrant parfois « étourdi » sur la version finale du texte. Je reprends un passage de la préface de Jacques Pessis, de Drôle de Guerre :

« En avril 1941, il donne un spectacle à Nice où, une fois encore, il ne résiste pas au bonheur de se moquer discrètement des Italiens. Sans prévenir personne, et surtout pas la censure, il modifie le texte prévu. Le public l’ovationne, mais les organisateurs du gala, qui ne cachent pas leur sympathie pour Mussolini, ne décolèrent pas. Ils déposent auprès du Ministère public une plainte en correctionnelle contre Pierre Dac. Le jugement est prononcé le 21 juillet. « Attendu qu’au cours de cette revue, une saynète représente un contrôleur des contributions directes discutant avec un contribuable, représentée par Mr Isaac André dit Pierre Dac. Attendu qu’interpellé par le fonctionnaire de police au sujet de l’automobile qu’il possède, Pierre Dac explique qu’il n’a pas besoin d’essence pour faire fonctionner son véhicule et indique les carburants dont il se sert: le yaourt pour la marche avant, le macaroni pour la marche arrière. Attendu que le texte soumis à la censure était le suivant: « Et pour la marche arrière qu’est-ce-que vous mettez ? » Question à laquelle Pierre Dac devait répondre: « Indifféremment des haricots ou du café ». Attendu qu’il a changé le texte sans autorisation des services de la censure. Attendu qu’interrogé par la police au cours de l’enquête, le prévenu a reconnu les faits mis à sa charge. Dans ces conditions, le Tribunal estime sa culpabilité établie. […] Condamné à une amende 100 francs, il règle cette somme sur-le-champs après avoir éclaté de rire devant ces attendus paradoxalement impayables. […] Ecoeuré par ce procès, il décide de ne plus monter sur scène tant que les Français n’auront pas gagné la guerre. »

(Plaque commémorative située au 42 Bd de Strasbourg, à Toulouse. Merci à nos envoyés spéciaux du SurDiLand, les Navarro’s, pour la photo !)

Mais rejoindre l’Angleterre n’est pas simple. La première tentative avec son ami René Lefèvre au départ de Toulouse est un échec. Il se font arrêter en Espagne, une voie pour rejoindre Gibraltar puis Alger, d’où partent des avions pour Londres. Après une traversée épuisante des Pyrénées, ils sont cueillis par la garde civile. L’Espagne franquiste est officiellement neutre mais soutient le régime de Vichy et l’Allemagne. Il passe plusieurs mois en détention en Espagne, où son moral déclinera vite. Mais le soutien de ses compagnons de captivité et les pensées vers sa femme Dinah, lui redonne de l’énergie. Pour s’occuper l’esprit il rédige des poèmes mêlant émotion et humour.

Soliloque à ma paillasse

Lorsque je te contemple, ô couche sans éclat

Si triste est ton aspect, de pile ou bien de face

Que dans le vain désir de te voir moins à plat

Je murmure à mi-voix: « Allons, ris donc, paillasse ! »


Comme l’a proclamé le divin Ménélas

L’espoir perd tous ses droits quand l’espérance est morte,

Il ne me reste plus qu’à dire: « Amen », hélas !

Devant le résultat que ta présence apporte.


Peut-être as-tu nourri la louable ambition

Au temps de ta jeunesse obscurément lointaine

De devenir, suprême et stérile illusion,

Un beau jour, matelas de pure et souple laine.


Vanité, vanité, tout n’est que vanité !

Ainsi, te voilà donc, grandeur et décadence

Offrant à tous regards, sur le sol cimenté

Le spectacle navrant de ta propre indigence.


En quels louches endroits, en quels sombres milieux

Te prostituas-tu pour que ta déchéance

En soit au point final ? quel complexe vicieux

Te fais solder ici ta dernière échéance ?


J’ai fait, pour t’amener à quelque repentir

D’infructueux efforts ; indéfendable cause

Rien ne peux t’adoucir, rien ne peut t’attendrir,

Mes os, mieux que quiconque, en savent quelque chose !


Alors, en un combat sans quartier ni merci

Je m’allonge sur toi, m’y retourne et m’y vautre,

Puis frottant au réveil mon corps endolori

« Lequel des deux me dis-je, aura la peau de l’autre ? »


Quand je m’endormirai plus tard dans un lit blanc

J’aurai pour t’évoquer des trésors d’indulgence

Car je me souviendrai qu’il fallait, de ton temps

Acheter le bonheur au prix de la souffrance.

~                                         16 Février 1942


Pour elle

Lorsque je reviendrai, au jour de délivrance

Mon coeur battra si fort, si fort qu’il bondira

Avant même que j’ai foulé le sol de France

Pour aller le premier se blottir dans tes bras


Quand nous retrouverons notre raison de vivre

sous l’azur bleu d’un ciel séchant son dernier pleur

De notre beau roman nous rouvrirons le livre

Brutalement fermé par le vent du malheur


Au souffle purifié de l’ultime espérance

Dans le calme profond du tumulte apaisé

Auprès de toi j’irai chercher ma récompense

Que tu me donneras en un fervent baiser.


Je n’aurai nul désir de l’officielle gloire

dont les lointains échos sont si vite oubliés

puisque c’est ton amour qui sera ma victoire

Et que c’est dans tes yeux que seront mes lauriers.

~                                      28 Janvier 1942


Nocturne

Quel est donc ce bruit qui circule

Troublant le silence établi

Lorsque la nuit, en la cellule

Apporte la paix dans l’oubli ?


Est-ce une toile qu’on déchire,

Le piétinement des fourmis,

Ou l’inconscient éclat de rire

De l’un des rêveurs endormis ?


Sont-ce les plaintes incertaines

D’amants ivres à satiété

Ou l’appel strident des sirènes

Jetant l’alarme en la cité ?


Est-ce un bourgeon qui vient d’éclore

Préludant au proche printemps,

Le chant des prêtresses de Flore

Ou celui du coq, éclatant ?


Est-ce la trompette guerrière

Sonnant pour de furieux combats

Ou bien un tremblement de terre

Creusant le gouffre sous nos pas ?


Est-ce enfin l’orage qui gronde

Fracassant le ciel embrasé

Est-ce l’émeute, est-ce la Fronde,

Ou le soupir d’un coeur blasé ?


Pose ton luth, ô doux poète

Et laisse ta muse en repos,

Car cet écho qui se répète

N’est que la fin des haricots.

~                26 Février 1942


A la fin du mois de mars 1942, le nombre de Français interpellés après une traversée des Pyrénées est en forte augmentation, on décide de faire sortir les plus anciens. Il est remis aux autorités françaises et se retrouve au poste frontière de Céret, face à un commissaire, qui le reconnait:

– Monsieur Pierre Dac, qu’est-ce-que vous faites ici ? Pourquoi avez-vous tenté de quitter votre pays ?

– C’est très simple mon vieux, réplique le chansonnier. En France, il y avait deux hommes célèbres, le maréchal Pétain et moi. La nation ayant choisi le Maréchal, je n’avais plus qu’à partir.

Le commissaire éclate de rire. Il l’arrête à regret. Bénéficiant de conditions de détention particulièrement confortables, l’humoriste se retrouve, 48 heures plus tard, devant le juge du tribunal correctionnel.

– Que faisiez-vous en Espagne ? Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? demande le magistrat.

– Monsieur le Président, ne croyez pas ceux qui affirment que j’allais au Brésil chercher du café pour ma femme. C’est faux ! J’étais parti faire une excursion en montagne et je me suis égaré !

Se pinçant les lèvres pour éviter de rire aux éclats, le juge le regarde et lance: Un mois de prison et douze-cents francs d’amende ! Affaire suivante. Pierre Dac retourne dans le couloir, où quelques instants plus tard, le juge s’approche de lui, et lui glisse à l’oreille: « Je vous ai donné le minimum parce que je ne peux pas faire autrement. Mais je vous en demande pardon. » Pierre Dac n’en a pas conscience mais il l’a échappé belle. Face à un tribunal plus favorable à Vichy, il risquait d’être remis aux autorités allemandes.

Il sort un mois plus tard de la prison de Perpignan. Nous sommes en Avril 1942. En juillet, il contacte un autre réseau de résistance, Beryl. Un télégramme est envoyé à Londres: Pierre Dac, speaker et humoriste très populaire demande rejoindre Londres. Serait d’un grand secours pour relever émissions radio. Si d’accord, donnez moyen. A Londres, son arrivée n’est pas une priorité. « Je n’ai plus qu’à aller les convaincre moi-même », soupire l’intéressé. Mais il ne peut rejoindre Londres sans aide. La situation se complique quand les allemands en viennent à occuper le sud de la France. Il est recherché activement et circule discrètement entre Perpignan et Toulouse.

En mars 1943, il réussit à se procurer des faux papiers sous le nom de Pierre Duval, citoyen canadien et obtient grâce à la complicité d’une employée des chemins de fer, un billet sans contrôle préalable d’identité. Il va tenter une nouvelle fois la voie Ibérique. Un gendarme zélé va de nouveau faire échouer cette tentative. « Pierre Duval » est mis en résidence surveillée en attendant la réponse des services du consulat du Canada. Plusieurs semaines passent. Un employé lui propose une filière clandestine pour rejoindre le Portugal, moyennant finance. Il accepte. Le chef de gare reçoit 5000 pesetas de chaque clandestin pour oublier de les contrôler. Mais un informateur a repéré le manège. A l’arrêt suivante, les gardes civiles sont là. Le soir même, Pierre Dac, moralement anéanti, découvre la prison de Valencia de Alcatra, au sud de l’Espagne. Les mois passent. Le 15 aout 1943, jour de son cinquantième anniversaire, Pierre Dac apprend qu’une action menée par la section de Madrid de la Croix-Rouge est en voie de succès; l’échange de tous les prisonniers contre des sacs de blé et quelques futs d’essence. Escortés jusqu’au Portugal, ils sont libérés. Pierre Dac arrive par bateau à Alger, où il rejoint un ami cinéaste, Marcel Aboulker.

Il faudra encore un peu plus d’un mois pour organiser son départ pour Londres. Le 12 Octobre 1943, il foule enfin le sol anglais.

Le 30 Octobre, il inaugure son premier billet radiophonique, ce qu’on appellerait de nos jours, une chronique: Pierre Dac parle aux français.


Mes chers Compatriotes,
C’est pour moi une extraordinaire sensation que de pouvoir, ce soir, vous parler librement devant ce micro, alors qu’il y a environ deux mois j’étais encore à méditer, entre les quatre murs d’une cellule, sur l’opportunité d’écrire une pièce de théâtre que j’aurais intitulée « L’Homme d’intérieur malgré lui ». Ce qui démontre d’une manière péremptoire, absolue et définitive, que la prison mène à tout à condition d’en sortir.
Ainsi que vous pourrez vous en rendre compte, il n’entre nullement dans mes intentions d’adopter ici le ton solennel ou larmoyant, pas plus d’ailleurs que celui d’une fantaisie débridée qui, présentement, serait d’un goût plus que douteux. Je m’efforcerai de demeurer dans un juste milieu et de m’exprimer, dans l’ensemble, sur le mode souriant. Car je crois en la vertu du sourire. Depuis plus de quarante mois, j’ai réussi à le conserver dans des circonstances qui n’ont pas toujours été des plus divertissantes et j’ai acquis, par expérience personnelle, la conviction que le sourire pouvait être souvent un merveilleux tonique.
Avant la guerre, j’étais optimiste par définition ; n’était-il pas normal que, dans l’épreuve, je le sois devenu par conviction ? Que ne peut-on cacher derrière un sourire ? Ne peut-il dissimuler toute la gamme des sentiments, depuis l’ironie jusqu’au scepticisme désabusé, en passant par le courage et la détresse ? J’ai vu autour de moi des camarades, partant pour le peloton d’exécution, le conserver au coin des lèvres, mettant ainsi dans ce dernier sourire leur suprême élégance.
Et voilà maintenant que je ne sais plus que vous dire. À la vérité, je voudrais vous entretenir de tant de choses à la fois, que si je me laissais aller, il se produirait une telle bousculade à la sortie qu’il ne faudrait rien de moins qu’un service d’ordre pour ramener mes paroles dans le bon chemin.
D’aucuns – dans le camp collaborationniste, s’entend – ne vont pas manquer de s’écrier : « Un loufoque à la radio de Londres, cette fois, c’est complet ! » Et de ricaner, et de faire de fines plaisanteries en se mettant de grands coups d’eau de Vichy derrière la croix gammée, histoire de souligner le grotesque de l’événement.
De la loufoquerie, certes, j’en ai fait et je ne cherche en aucune manière à m’en défendre, mais je l’ai faite en un temps où l’on avait encore le droit de rire en France ; mais, tout compte fait, je préfère être dans une peau de loufoque que dans celle de certains personnages graves, doctoraux et de sens rassis, lesquels parvenus au faite de la consécration officielle, n’en sont pas moins tombés au plus bas de la lâcheté et de l’ignominie tel par exemple M. Abel Bonnard, de l’Académie Française. Ma loufoquerie – puisque loufoquerie il y a – ne m’a pas empêché d’aimer mon pays et de combattre dans l’ombre aux côtés de mes camarades pour reconquérir notre droit de vivre au grand soleil de liberté.
Depuis plus de trois ans, mon existence a été celle de tous les Français qui ont estimé que l’Ordre Nouveau ne pouvait subsister que jusqu’à nouvel ordre ; celle aussi de tous ceux qui ont pensé que, de concession en concession, les gens de Vichy finiraient par donner à la France une concession à perpétuité, pour ne pas dire une fosse commune. C’est pourquoi je donne aux collaborateurs le conseil désintéressé de rigoler un bon coup pendant le court répit qui leur reste imparti. Quand, dans un jour prochain, nous leur ferons avaler leur bulletin de naissance, il est infiniment probable que la rigolade changera de camp et que, cette fois, il n’y aura pas de mou dans la corde à nœuds. L’os sur lequel ils sont en train de tomber est infiniment plus dur que mon os à moelle qui, en juin 1940, en vertu du théorème de chimie bien connu, s’est décomposé au contact du vert-de-gris.
Mes chers compatriotes, je m’excuse de vous parler ainsi à bâtons rompus, mais je vous avoue qu’après tant de longs mois de silence, la reprise de contact s’avérait pour moi comme une tâche délicate et difficile. Je reviendrai de temps à autre bavarder un peu avec vous, comme au temps jadis, pour vous rappeler que, de la scène de l’A. B. C. au micro de la B. B. C., il n’y a, outre la différence d’une lettre, que l’espace de nos souvenirs communs.
Je ne voudrais pas terminer cette petite causerie sans vous dire la joie et la fierté que j’éprouve à me trouver au milieu de ceux qui composent l’équipe française de la radio de Londres et auprès desquels j’ai trouvé l’accueil le plus fraternel et le plus sympathique.
Je leur ai dit comment, aux heures les plus noires, l’oreille collée à l’appareil récepteur, en dépit du brouillage et au mépris de tous les mouchardages, nous captions leurs paroles d’espoir et de confiance qui nous ont fait tant de bien.
Je voudrais aussi dire à mes camarades de lutte, qui sont à présent, pour la plupart, dans les geôles de Vichy ou de la Gestapo, que ma pensée ne les quitte pas. Je sais que leur courage calme et serein leur permettra de supporter toutes les épreuves et je leur dis. « À bientôt. »
Sur ce, mes chers Compatriotes et amis, laissez-moi vous donner, en guise de conclusion, ce slogan dédié en toute objectivité à ceux qu’anime encore l’esprit – si j’ose dire – de l’hôtel du Parc et de Montoire réunis :
« La Révolution Nationale a commencé avec un bâton et sept étoiles : elle finira avec une trique et trente-six chandelles ! »

Il signera aussi de féroces parodies musicales sur des airs connus.

Aout 1944, Paris est sur le point d’être libéré, Pierre Dac estime que sa mission au micro de la BBC est terminée. Il entre le 23 Aout dans un Paris en liesse.

Au sortir de la guerre, il assistera discrètement aux procès de quelques-uns avec qui il a multiplié les joutes oratoires. Mais il confie à sa femme: J’étais au bord de l’écœurement. On se serait cru dans une kermesse burlesque. il ne manquait que les litres de rouge pour que la fête soit complète. Et puis cette foule qui rigolait en réclamant la peine de mort ! Moi, un homme qui va recevoir douze balles dans la peau, ça ne me fait pas rigoler. Même s’il s’agit d’un ennemi déclaré. »

Il retourne à la conception d’une nouvelle formule du journal L’Os à Moelle, qui devient l’Os Libre. Toujours l’humour et la loufoquerie.

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Biographie de Pierre Dac sur Wikipédia

4 Réponses to “Pierre Dac ~ L’humour au temps de la résistance”

  1. j’avoue que moi non plus je ne connaissais pas cette partie de vie de pierre Dac, ton article est rès intéressant historiquement parlant.
    C’est toujours un plaisir d’avoir des news du Surdiland.
    Bravo à toi Mick.

  2. Salut Dad, Content que l’article t’ait intéressé 🙂 Merci pour ton commentaire.

  3. Bravo pour ton article Fréro, plein d’infos passionnantes !
    Je suis Dac’ avec Dad’ 🙂
    Grosses bises
    Yann

  4. […] Précisons que leur auteur n’était autre que Francis Blanche, ce qui nous ramène, via Pierre Dac, au Radio Londres des années sombres et boucle la boucle. Deux questions restent pendantes : […]

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